L’or végétal

Vendez votre or en Suisse Romande en toute sérénité, avec des professionnels qui vous offrent des évaluations honnêtes et des paiements rapides.

Éthique et authentique, il a récemment envahi la toile. Des dizaines d’artisans-bijoutiers vendent leurs créations autour du capim dourado brésilien, l’or végétal. D’où vient-il ? Pourquoi l’appelle-t-on ainsi ? Nous devions nous intéresser au sujet. Nous avons découvert une herbe aux qualités uniques dont la récolte et le tissage se font toujours de façon traditionnelle. Si son commerce se développe à l’internationale depuis la pandémie, le gouvernement brésilien préserve farouchement son patrimoine. Cela n’empêche pas le Web de regorger de sites marchands et vous verrez qu’il faut rester prudent.

Qu’est-ce que l’or végétal ?

Le capim dourado est une plante qui ne pousse que dans le parc naturel du Jalapão au Brésil. Cette herbe à l’allure de paille surmontée d’une petite fleur blanche a la particularité d’avoir la couleur et les reflets métallisés de l’or. Elle serait l’héritage du dernier roi des Incas qui, devant les ravages de la conquête espagnole, aurait demandé aux dieux de semer l’or de son peuple au gré du vent. Il est traditionnellement récolté une fois par an à maturité et tissé par les femmes des villages. La communauté locale vit du tourisme et de la vente des bijoux et des objets en or végétal.

L’avenir de l’or végétal : entre préservation et développement international

Une herbe qui ressemble à de l’or, cela ne pouvait que tenter le reste du monde. Le Brésil n’a cependant aucunement l’intention de laisser des étrangers détruire une tradition ancestrale.

Un patrimoine protégé

Le gouvernement brésilien et l’état du Tocantins, où se trouve le parc naturel, défendent le patrimoine du Jalapão avec ferveur. La récolte suit des règles strictes, les exploitants sont répertoriés et l’herbe non transformée n’est pas autorisée à l’exportation. Ce sont les artisans locaux qui maîtrisent la fabrication des objets en or végétal et qui vendent leurs produits à des grossistes ou des créateurs étrangers.

Un commerce qui se développe depuis la pandémie

Si le capim dourado est connu internationalement depuis une trentaine d’années, ce n’est que récemment qu’on a pu le voir inonder le Web. La pandémie a eu un impact sur l’or, mais aussi sur l’or végétal. Sans touristes pour acheter leurs produits, les tisseuses du Jalapão se sont tournées vers Internet. Beaux, authentiques et éthiques, ils n’ont pas tardé à séduire le monde entier, à commencer par l’Europe.

Bijoux et accessoires en or végétal

Vous vous êtes peut-être déjà laissé séduire par la finesse d’un collier ou d’un bracelet en or végétal. Vous êtes-vous intéressé à l’origine de votre bijou ?

Un rendu très esthétique avec une touche ethnique

La ressemblance du capim dourado tissé avec l’or est impressionnante. Pour quelques dizaines d’euros, vous pouvez arborer des bijoux légers et esthétiques qui ont la couleur et les reflets métallisés du métal précieux. Les artisans ne manquent pas de talent et d’imagination pour agrémenter les éléments fabriqués par les tisseuses du Jalapão. Ils sont associés à des étoffes, des pierres ou d’autres végétaux pour séduire les personnes désireuses de s’offrir une pièce unique et originale.

L’opacité autour de l’origine et de la fabrication

Trop souvent, les artisans restent vagues sur l’origine des éléments de leurs créations au point qu’on pourrait penser qu’ils tissent eux-mêmes le capim dourado. Certains détaillants vont même plus loin en revendant sans transparence et avec une marge très conséquente des bijoux tout droit sortis des entrepôts des grossistes. Nous vous conseillons donc de rester attentif.

A-t-on enfin trouvé de l’or parfaitement éthique ? Si on met de côté le manque d’honnêteté de certains marchands, nous constatons avec plaisir que le Brésil sait protéger son patrimoine. Le capim dourado n’est qu’une herbe, mais sa couleur, son allure et son artisanat en font une matière unique et rare : l’or végétal. Allez-vous craquer ?