Les transports d’or au fil de l’histoire
Assurer le convoyage d’une marchandise si remarquable n’est pas une mince affaire. Vols, accidents et erreurs humaines font qu’on ne déplace pas facilement le métal précieux. Cependant, c’est parfois nécessaire. L’or est une valeur refuge utile aux petits comme aux gros investisseurs. Il rassure les États, il offre une indépendance financière, il sert de monnaie d’échange, etc. Les crises consécutives de ces dernières années nous l’ont prouvé et elles ont amené certains pays à faire ce qu’ils avaient refusé jusqu’alors : rapatrier leur or sur le sol national. Les plus importants transports d’or de l’histoire ont eu lieu par nécessité lors de la Seconde Guerre mondiale. Nous revenons sur ces événements et sur les rapatriements les plus récents.
L’or et son rôle monétaire historique
Des rapatriements d’or historiques
Transporter de l’or comporte de nombreux risques. Il y a évidemment les larcins pendant le trajet. Ainsi, lors de la Seconde Guerre mondiale, chaque déplacement s’est vu soldé par la perte de quelques kilos de métal. Il y a aussi le vol organisé de la cargaison et le voyage doit être à la fois discret et ultra-sécurisé. Il y a également les accidents ferroviaires, les naufrages, etc. Pour toutes ces raisons, personne ne souhaite mettre en place le transport de grosses quantités d’or et ce sont des événements rares. L’histoire compte donc plus de rapatriements importants. La différence étant que les organisateurs mettent plus de temps à assurer le retour de la marchandise, afin de limiter la perte en cas de problèmes. Par exemple, l’Allemagne a récemment mis trois ans pour rapatrier plus de 300 tonnes d’or sur son territoire. L’opération s’est déroulée dans le plus grand secret et elle n’a été révélée au public qu’une fois le métal précieux en sécurité sur le sol allemand. Le Venezuela avait fait de même en 2011 pour pallier la crise économique. L’or rassure les citoyens et les investisseurs et sa présence sur le territoire est un plus.
Transporter de l’or comporte de nombreux risques. Il y a évidemment les larcins pendant le trajet. Ainsi, lors de la Seconde Guerre mondiale, chaque déplacement s’est vu soldé par la perte de quelques kilos de métal. Il y a aussi le vol organisé de la cargaison et le voyage doit être à la fois discret et ultra-sécurisé. Il y a également les accidents ferroviaires, les naufrages, etc. Pour toutes ces raisons, personne ne souhaite mettre en place le transport de grosses quantités d’or et ce sont des événements rares. L’histoire compte donc plus de rapatriements importants. La différence étant que les organisateurs mettent plus de temps à assurer le retour de la marchandise, afin de limiter la perte en cas de problèmes. Par exemple, l’Allemagne a récemment mis trois ans pour rapatrier plus de 300 tonnes d’or sur son territoire. L’opération s’est déroulée dans le plus grand secret et elle n’a été révélée au public qu’une fois le métal précieux en sécurité sur le sol allemand. Le Venezuela avait fait de même en 2011 pour pallier la crise économique. L’or rassure les citoyens et les investisseurs et sa présence sur le territoire est un plus.
C’est lors de la Seconde Guerre mondiale que les plus grands transports d’or de l’histoire eurent lieu. La France était aux abois et elle devait tout faire pour empêcher l’Allemagne de prendre possession de ses réserves. Le métal jaune était aussi une monnaie d’échange sûre pour l’État : elle lui a permis de s’armer et d’emprunter durant tout le conflit. Plusieurs centaines de tonnes d’or ont quitté le continent pour être mises à l’abri en Afrique ou pour être offertes aux États-Unis. Les risques pris étaient énormes. Imaginez plutôt, dès 1939, des navires militaires transportent plus de 800 tonnes d’or jusqu’à New York. Été 1940, un train traverse la France avec des milliers de caisses en bois renfermant des centaines de tonnes de métal précieux. On le charge ensuite avec l’or déjà sur place sur des bateaux civils. Ils vont naviguer de Brest jusqu’au Soudan avec plus de 1 000 tonnes de marchandises qui resteront ainsi inaccessibles à l’ennemi. La Banque de France déplore quelques erreurs de comptage et quelques caisses disparaitront en route, mais tout l’or français sera sauvé ou servira au conflit.
Les plus importants transports d’or de l’histoire ne sont pas que des anecdotes impressionnantes, c’en est des épisodes déterminants. Ces événements risqués, organisés pour mettre à l’abri une marchandise précieuse et assurer la survie d’un pays occupent une belle place dans les annales de la Banque de France et de la marine française. Ces dernières années, la succession de crises internationales a poussé des États à rapatrier leur or pourtant à l’abri. Un geste fort pour rassurer leurs citoyens et rappeler la valeur du métal. Et vous, avez-vous tendance à plus accorder votre confiance à l’or physique ?
Comment vendre de l’or en 2024
En 2024, l’or conserve sa position de valeur refuge par excellence. Contrairement aux monnaies qui peuvent fluctuer et perdre de la valeur, l’or est un actif tangible et stable. L’incertitude économique et les fluctuations des marchés financiers poussent de nombreux investisseurs à se tourner vers l’or pour sécuriser leur patrimoine.
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